TEMOIGNAGES

• Chiara :
« Mme Patricia Vallet m’a accompagnée dans un moment compliqué de ma vie (post rupture, deuil et maladie...). 
J’ai trouvé d’abord une oreille attentive, aimante et pleine d’empathie. J’ai aimé sa disponibilité, sa sincérité  et sa bienveillance ainsi que son approche sensible et pluridisciplinaire (en plus des séances classiques nous avons utilisé des outils de la psychogénéalogie). Nous étions dans un accompagnement d’abord humain, de soutien de l’autre. Je me suis toujours sentie respectée et accueillie. C’était comme une thérapie brève qui m’aura permis de passer cette étape douloureuse. » 

• Iriata :
« Quand tout est intime,
Quand tout est personnel,
Quand il est difficile de faire confiance,
Quand la parole est vécue comme risquée,
Quand on est terrifié par le regard de l’autre,
Quand on en prend conscience de tout cela,
Et qu’on accepte d’être accompagnée
Comment faire, si on est incapable de communiquer ?
L’écrit….commencer par écrire…
C’est aussi une forme de communication qui n’en reste pas moins une épreuve.
C’est mettre des mots sur des maux
C’est livrer et aborder une partie de son intimité,
C’est une mise à nu.
La pudeur est peut être moindre
La distance étant comme un voile, un paravent,
Qui vient atténuer l’angoisse de la nudité.
L’accompagnement n’est pas obligatoirement une rencontre en présentiel.
Les retours faits pas écrits représentent,
Une présence, une écoute,
Ces échanges, ces allers retours permettent
Les premières tentatives de dévoilement,
Des prises de conscience, des prises de risque,
Des pistes de réflexion,
Une meilleure connaissance de soi,
Une mise en confiance progressive,
Qui permet de repérer qu’on peut faire confiance.
A partir de ce moment-là, la relation qui se crée
Nous autorise, à glisser dans l’étape tant appréhendée.
Se garer, franchir la grille d’entrée,
Arriver à pénétrer dans cette pièce qui nous est réservée
Se confronter, sans paravent, sans voilage
Au regard, à l’écoute, aux questions de la personne,
Qui nous a guidés jusque-là.
L’impossible d’aujourd’hui sera peut- être possible demain ou après demain… »

• « La communication orale n’est pas facile pour tout le monde. Chez moi, lorsqu’elle est en lien avec moi, elle devient problématique, à la limite de la phobie.

Ce qu’il y a de plaisant dans l’accompagnement que vous proposez, c’est que mon incapacité ne vous a pas découragée. Vous l’avez prise en considération, sans le moindre jugement, ni la moindre critique et je vous en remercie d’ailleurs, car c’est déjà très lourd à porter et ce n’est pas la peine d’en rajouter. Vous auriez pu laisser tomber, mais au contraire vous m’avez proposé un autre cadre qui me correspondait mieux. Cet accompagnement dans lequel je me suis retrouvée sans l’avoir anticipé, ni préparé est quelque chose de difficile pour moi car c’est un travail personnel, une mise à nu, une réflexion sur mon fonctionnement, sur mes dysfonctionnements, une remontée dans le temps des plus déstabilisante. Repérer tout cela, ce n’est déjà pas évident pour moi, et le partager, c’est encore autre chose !!!

Les écrits, les mails sont pour moi comme un voilage, un paravent qui permet d’atténuer cette nudité et pour la personne pudique que je suis, cela est une étape nécessaire, sécurisante, rassurante. Elle est aussi, peut-être, une période d’assimilation, d’apprivoisement des faits qui resurgissent à la surface.

Vous avez su, cependant, être vigilante à ne pas me maintenir uniquement dans ce mode de communication, sans me brusquer pour autant. Ce qui a sûrement aidé, c’est que lorsque vous m’avez proposé de rentrer dans cet accompagnement, je savais très bien que les entretiens en présentiel faisaient partie du « kit ». J’ai toujours su intégrer les règles…même si certaines sont plus lourdes que d’autres et celle-ci en faisait partie. Quand on prend une décision, on en accepte les avantages mais aussi les inconvénients. A ce jour, les rencontres rythment cet accompagnement, elles vous sont nécessaires ce que je conçois tout à fait. Même si j’ai légèrement évolué, elles demeurent un moment que j’appréhende toujours. 

En attendant, ce passage par l’écrit, les échanges que nous avons par mails sont et restent pour moi primordiaux. Ils me permettent de me poser, de réfléchir. Souvent je tourne, je vire et vos remarques me guident et je me laisse guider. Cette mise à plat des évènements en amont, m’est nécessaire, avant de les partager avec vous en distanciel puis en présentiel. Vos retours me permettent de cheminer et d’aller vers des horizons très variés. Ils me permettent aussi d’avoir des retours sur mon fonctionnement, sur mon passé. Sans cette confrontation, je ne pourrais pas les questionner car pour moi tout est « normal ».

Je porte beaucoup d’intérêt à vos différentes propositions car elles m’amènent vers des territoires inconnus, ce qui me permet une ouverture d’esprit, une vision différente des choses. Vos propositions me permettent parfois de revenir sur certains points à approfondir. Elles me permettent également d’y accéder par une porte d’entrée différente.

Les lectures viennent compléter tout cela. Elles me permettent parfois de continuer ma réflexion en m’orientant vers d’autres perspectives, elles me permettent souvent d’enrichir mon vocabulaire et de mettre des mots sur des sensations.

Concrètement bien que cet accompagnement me remue énormément car il me confronte à mon passé, à mes incapacités, car les émotions me traversent et m’atteignent de façon différente, vos diverses propositions, votre patience, votre présence permettent de me rassurer et d’atténuer les remous… »